citations

Bons souvenirs de lecture

 

 

"Hier, un soleil très doux sur la rivière donnait encore l'illusion de l'été. De longs fils de la vierge flottaient lentement de branche en branche. [...]

Aujourd'hui, temps gris et froid. Un silence étrange noyait le paysage. [...]

Puis la pluie s'est mise à tomber, silencieuse et fine. Les derniers bruits se sont éteints..." (Gaubert 1946).

 

 

"Les pagaies soulevaient une pluie scintillante ; l'eau s'écartait en bruissant devant l'étrave [...]" (Gaubert 1946).

"La hauteur est faible, mais au ras de l'eau, les obstacles prennent toujours des proportions qu'on n'imagine pas lorsqu'on les observe tranquillement du haut des rives, et le volume d'eau est énorme." (Laporte 1959).

 

 

"Que ma première rivière soit remerciée de m'avoir initié, tout enfant, à ce culte de l'eau." (Chenu 1949).

 

 

"Le sombre manteau de la nuit tombait sur le port au moment où le canot de papier entrait doucement dans ses eaux historiques." (Bishop 2006).

 

 

"Le feu de bivouac dissipa l'humidité, et le long exercice de la rame donna son prix au repos. " (Bishop 2006).

 

 

"Le soleil baisse vers l'horizon et la mer, qui ressemble à un lac tranquille, et sur laquelle les canoës glissent sans bruit, tandis que les pagaies égrènent les notes cristallines de leurs gouttelettes, étale devant nous la gamme merveilleuse de ses couleurs diaprées. Nos pagaies s'enfoncent lentement dans une moire liquide [...]" (Samazeuilh 1953).

 

 

"Il faut avoir éprouvé par soi-même l'indéfinissable travail intime de régénération du corps et de l'esprit que procure une croisière de quelques jours pour vouloir à nouveau revenir se baigner dans cette fontaine de jouvence." (Sexe 2000).

 

 

"Oui, mes visions de canotier, les voici pêle-mêle, telles qu'elles me reviennent : c'est la fraîcheur glaciale des couverts de chênes et de hêtres, c'est la chanson du joli ruisselet, de la source cachée, qui vient tout à coup mêler sa note claire au bruissement monotone du courant ; c'est, aussi, la moite atmosphère des soirées d'automne, à l'heure indécise où l'obscurité s'épand sur la rive, avant que les étoiles scintillent là-haut..." (De Wogan 1887).

 

 

"La flamme rouge d'un feu de bois éclate et se reflète sur les eaux." (Andrieu 1954).

 

"Les bateaux se laissent lécher les flancs par les eaux assagies et, fatigués, nous dormons en rêvant de parpaings gigantesques et de grands gours bleutés." (Le groupe "Frangin", Le Canyon du Verdon, in La Rivière 324, 1946, p. 19).